Les altérations.

Quand nous avons parlé des notes do, ré, mi, fa, sol, la et si, nous faisions référence aux notes naturelles, celle qui correspond aux touches blanches d’un clavier. Évidemment, les autres instruments ne dispose pas de touches blanches et noires mais, parce que la notation musicale à été standardisée en Occident au sein de l’église à l’intérieur de laquelle le seul instrument autorisé était l’orgue et ses claviers, toute la notation musicale occidentale s’est développée autour de cette image du clavier réparti en touche blanche et noire.
Les touches blanches du clavier correspondent aux notes naturelles, celle qui compose la gamme de do majeur à partir de do (do ré -mi -fa -sol – la – si). Cependant, depuis l’instauration de notre vocabulaire musical composé de 12 demi-tons (merci encore au philosophe et scientifique grec Pythagore qui aimait tant élaborer ces théorèmes autour du triangle, cercles et autres nombreux 12…,) Nous avons aussi des touches noires dans notre clavier, à hauteur de cinq touches noires toutes les sept touches blanches (5 + 7 = 12), et cela se répète sur l’ensemble du clavier.
Le clavier du piano moderne est donc composé d’une alternance irrégulière de touches blanches et de touches noires. Si vous prenez le clavier à partir de la note do, vous avez successivement :
• une touche blanche (le do de départ).
• Une noire,
• une blanche,
• une noire,
• deux blanches,
• une noire,
• une blanche,
• une noire,
• une blanche,
• une noire,
• deux blanches, dont la deuxième est à nouveau le dos qui permet de redémarrer une nouvelle série.

Entre deux touches consécutives, quelle qu’en soit la couleur, il y a un demi-ton. C’est le cas par exemple entre le do de départ est la première touche noire qui suit, entre cette touche noire et le ré, entre le ré et la 1ière touche noire qui suit, entre cette touche noire et le mi, mais aussi entre le mi et le fa, ces deux notes blanches n’étant pas séparées par une touche noire. Un demi-ton, c’est aussi l’intervalle qui sépare deux cases voisines de la guitare.
Progresser d’un ton entier sur le piano revient à avancer de deux demi-tons à partir de la note de départ ; par exemple, depuis la touche blanche du do, la progression vous mènera d’abord à la touche noire qui lui est consécutive (1ier demi-ton), puis à la touche blanche du ré (2ième demi-ton).
Les altérations sont des signes utilisés pour élever ou abaisser une note d’un demi-ton. Il y en a trois :
• le dièse.
• Le bémol.
• Le bécarre.

Le dièse est placé devant une note pour l’élever d’un demi-ton.


Le bémol est placé devant une note pour l’abaisser d’un demi-ton.

Le bécarre placé devant une note annule l’effet du dièse ou du bémol placé devant la même note auparavant dans la même mesure.

Pour aller plus loin

Il existe des altérations doubles que vous ne croiserez peut-être jamais ou si rarement qu’il n’est pas indispensable de les mémoriser pour l’instant
Ce sont le double dièse et le double bémol

Le double dièse se trouve principalement devant une note déjà altérée par un dièse indiqué à la clé, auquel cas il élève la note concernée d’un demi-ton supplémentaire
De même, le double bémol ne se rencontre que devant une note déjà « bémolisée » à la clé, pour l’abaisser d’un demi-ton supplémentaire.